Représentations saison 2022/2023 :
02 février 2023 à 14h : Auditorium Sophie Dessus / Uzerche (19)
10 mars 2023 à 20h30 : Centre culturel Aliénor d’Aquitaine / Mussidan (24)
04 avril 2023 à 19h30 : Comoedia / Marmande (47)
Les dates
Résidences :
du 14 au 18 septembre 2020 : Centre culturel de Sarlat (24)
du 21 au 25 septembre 2020 : L’Odyssée , scène conventionnée de Périgueux (24)
du 07 au 12 décembre 2020 : Centre culturel, Commune de Mourenx (64)
du 14 au 18 décembre 2020 : Auditorium Sophie Dessus de Uzerche (19)
du 08 au 12 février 2021 : L’Imagiscène, centre culturel de Terrasson (24)
du 19 au 23 avril 2021 : Centre culturel Michel Manet de Bergerac (24)
du 13 au 18 spetembre 2021 : L’Odyssée , scène conventionnée de Périgueux (24)
du 12 au 18 novembre 2021 : Théâtre du Cloître , scène conventionnée de Bellac (87)
du 29 novembre au 03 décembre 2021 : Espace culturel Aliénor d’Aquitaine (24)
Représentations saison 2021/2022 :
07 et 08 décembre 2021 : Sortie de création ; Le Palace (L’Odyssée, scène conventionnée) de Périgueux (24)
03 et 04 février 2022 : L’Imagiscène, Centre culturel de Terrasson (24)
02 mars 2022 : Centre culturel Paul Eluard de Sarlat (24)
11 mars 2022 : Théâtre du Cloître de Bellac (87)
08 avril 2022 : Auditorium François Mitterand de Bergerac (24)
04 mai 2022 : Espace Culturel de Mourenx (64)
Représentations saison 2022/2023 :
02 février 2023 : Auditorium Sophie Dessus (Uzerche 19)
10 mars 2023 : Centre culturel Aliénor d’Aquitaine (Mussidan 24) en partenariat avec l’Agence culturelle Dordogne Périgord 04 avril 2023 : Théâtre le Comoedia (Marmande 47)
Création Jeune Public à partir de 9 ans / Hiver 2021
L’équipe
Texte Eric Pessan (Editions L’école des loisirs – avril 2017)
Mise en scène Fabien Bassot
Distribution Elisa Delorme – Teresa Lopez-Cruz – Matthias Beaudoin – Guillaume Delalandre
Création sonore Erwan Raguenes
Création Lumière Elsa Jabrin
Scénographie Philippe Casaban et Eric Charbeau
Costumes Emma Bach
Production : Delphine Genna
Les partenaires
Coproduction :
L’Odyssée, scène conventionnée de Périgueux (24) – L’Imagiscène, centre culturel de Terrasson (24) – L’agence culturelle Dordogne Périgord
Avec le soutien de :
Office Artistique de la Région Nouvelle Aquitaine (OARA) – SPEDIDAM – DRAC Nouvelle-Aquitaine – Fonds d’Insertion professionnelle de L’Académie de l’Union- ESPTL, DRAC Nouvelle-Aquitaine et Région Nouvelle-Aquitaine – Commune de Mourenx (64) – Centre culturel de Sarlat (24) – Théâtre du Cloître de Bellac (87) – Auditorium Sophie Dessus d’Uzerche (19) – Centre culturel Michel Manet de Bergerac (24) – Espace culturel Aliénor d’Aquitaine de Mussidan (24) – Crédit Mutuel du Sud Ouest Périgueux Chanzy – Optique LACHAL Périgueux – Crédit Agricole Charente-Périgord – Département de la Dordogne – Ville de Périgueux
Note d’intention du metteur en scène
» Depuis le début de ce projet de triptyque, il me tient à cœur de creuser des thèmes qui m’intéressent à travers les écritures contemporaines : L’enfance, le rapport à la famille, le patriarcat, la construction de soi, les violences sociales.
Il est question ici de maltraitance, mais aussi de force de vivre. Il est essentiel pour moi de continuer à placer l’enfant au cœur de la problématique et de raconter comment un être cabossé par la vie peut survivre, baladé de tempête en ouragan. Mon intention est qu’on entende ses souffrances et ses rêves. Qu’on découvre le monde qu’il s’invente pour résister et échapper au réel, afin d’apporter une réflexion sur ces drames que nous rencontrons dans nos existences. Nous avons tous vécu des échecs, des peurs. Nous nous sommes tous réfugiés à un moment de notre vie dans un monde confortable et intime dans lequel personne ne pouvait nous atteindre.
L’histoire de Pierre est l’histoire de chacun d’entre nous, victimes ou témoins d’une maltraitance, d’un choc, d’une blessure, spectateurs impuissants de ce que nous pouvons vivre dans la construction de notre vie, et en cela, cette histoire devient nécessaire et touche tout le monde. La raconter, c’est oser prendre la parole et mettre en lumière ces familles déchirées par la violence des actes et des mots. C’est questionner les mécanismes de la résilience, en apportant un regard non manichéen sur ces drames familiaux.
Le théâtre pour trouver la parole. Le théâtre pour se reconstruire.
Il s’agira ici d’évoluer dans un va et vient entre un réalisme cru et naturaliste, et un univers théâtral assumé où tout est fabriqué et où le spectateur sera témoin de toute cette fabrication. Il n’est pas nécessaire de montrer concrètement la violence sur scène. La présence du superhéros nous indique déjà une dramaturgie qui va nous permettre de prendre du recul. De regarder autrement. Je souhaite faire un travail de mise à distance en me servant des écritures plateau qui s’offrent à moi comme la lumière, le son, le décor. Me servir du théâtre pour mieux révéler. Les scènes d’école et de famille seront traitées de façon réaliste. Les scènes fantastiques, poétiques, oniriques où le super-héros évolue, auront un traitement graphique, stylisé et théâtral. Ralenti, doublement des scènes, flashback, changement d’échelle, voix off…
Certaines scènes seront en lumière crue et naturelle, où le jeu des acteurs sera réaliste, percutant et direct. Certaines scènes seront cachées ou en ombre. Le travail de l’univers sonore sera au cœur du processus. Le réel sera alors déformé et mis à distance. »
Fabien Bassot, metteur en scène